mercredi 22 octobre 2014

Current mood

C'est fou comment, avec peu de choses (i.e. des talons, des bas et un porte jarretelles), on peut se sentir sexy. Et forte. Forte et sexy, c'est ça.
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Je vous laisse sur ces quelques mots pour aujourd'hui. J'ai de la compagnie.



mardi 21 octobre 2014

Résurrection.

Bon, ok, ce titre est un peu pompeux.
Je n'étais pas vraiment morte.
Promis.

J'ai même posté deux nouvelles photos sur Uplust il n'y a pas si longtemps. J'ai passé mon profil en privé par contre. Je m'y sens plus à l'aise. Surtout avec le succès que rencontre le site. Et certains membres qui avaient du mal avec les limites. Je ne suis pas difficile, j'accepte quasiment toutes les demandes ... tant qu'il y a une photo ! Peu importe laquelle d'ailleurs. J'apprécie juste que les gens jouent le jeu. Au moins un peu.

J'avais juste disparu de la circulation pendant quelques temps (un doux euphémisme pour dire : des mois entiers). Mais je suis toujours là. Et de retour sur ce blog. Peut-être pas pour longtemps, c'est vrai. J'ai un vrai problème avec ça. Je n'arrive pas à être constante. A m'impliquer à long terme dans quelque chose. Tout m'intéresse, ou presque. Je fonce dedans, tête baissée, et quelques jours / semaines / mois (rayer les mentions inutiles) après je passe à autre chose. Avec la même ferveur. Mais au détriment du reste. Vous rajoutez à ça une bonne dose de procrastination, ça fait un beau combo. Et peu d'actualités.

Je suis revenue avec quelques idées en tête. De quoi écrire. Le problème c'est que le temps que je retrouve comment on se connecte à Blogger, c'est déjà reparti. Et pour ça, je n'ai pas d'excuse. J'ai une capacité de concentration assez aléatoire. Et la mémoire qui va avec. Je vais pouvoir me focaliser sur quelque chose de futile pendant des heures sans trop m'en rendre compte. Et l'instant d'après je vais oublier un truc super important.

On va faire avec ce qu'on a du coup. Un petit billet d'humeur sans grande utilité.

Je ne sais pas s'il y a des lectrices (ou des gens qui passent ici tout court à vrai dire) mais je tenais à partager une sensation : c'est fou comment, quand on ne porte pas de soutien-gorge, on a l'impression de se balader avec une pancarte géante sur laquelle clignote "JE N'AI RIEN SOUS MON T-SHIRT". J'ai fait les retouches de mon tatouage il y a peu (et ouais, maintenant je suis une vraie, une dure, une tatouée). Et il est sur les côtes. Je me suis dit que c'était une bonne idée comme endroit, pour un premier tatouage. Pour garder un bon souvenir, ne pas avoir trop mal. Je ne regrette pas pour autant, je l'aime d'amour et il aura probablement des copains par la suite. Bref, revenons en à nos moutons. J'ai fait les retouches, du coup je suis privée de soutien-gorge quelques temps (ce qui m'embête un peu, j'ai fait quelques jolis achats avant, et je n'aurai pas l'occasion de les tester en pratique avant un moment du coup). Comme je l'avais été quand je l'ai fait d'ailleurs. Et bah vous savez quoi ? C'est dur. Je pense très fort que tout le monde s'en tape. Que personne ne remarque quand on n'a pas un débardeur tout fin, à moitié transparent ou super échancré, ce genre de chose. Et puis, dans tous les cas il y a un t-shirt dessus. Voire même un pull. Et pourtant j'ai toujours l'impression que tout le monde le sait. Je m'étais fait violence pour sortir comme ça. Là, c'est la deuxième fois en peu de temps, je le vis mieux (et puis avec un pull ou un sweat par dessus : who cares). Mais j'ai du ré-apprendre à cohabiter avec mes seins en liberté. Chez moi, pourtant, ça ne me pose pas problème. On peut pas dire que, dans l'intimité, je sois très pudique. Surtout à ce niveau. La logique. J'aime la logique.


(Cette photo est une parfaite transition en fait : il y a des seins, il y a Vex, je vous laisse faire le lien)

Je fais une fixation assez étrange sur Iggy Azalea en ce moment sinon. Ce n'est pourtant, a priori, pas mon style de femme. Mais je ne sais pas. Il y a quelque chose chez elle qui me plait. Et sur Rita Ora. Et Adèle Exarchopoulos. Et Ashley Vex (son twitter). Oh, et non, il n'y a aucun rapport entre elles (quoique pour les deux premières ça se discute, vu qu'elles ont fait un duo). Du coup, j'ai bien envie de tester le blond. Sur moi je veux dire. "Du coup" n'était peut être pas très bien choisi, ce n'est pas franchement la suite logique, mais je me comprends. Je me demande ce que ça donnerait. Et ce que ça changerait dans le regard des gens. Mais je doute que ça m'aille très bien. Je suis vraiment brune à la base. Il faudrait que je trouve un moyen de tester ça, quelques jours. Sans passer directement par la case "Salut gentil coiffeur, tu me décapes les cheveux stp ?".

Je vais m'arrêter là. Parce que bon, ça serait bête de vous faire fuir avec un énorme pavé à peine revenue. Je vous quitte en musique.


jeudi 17 avril 2014

Et les femmes dans tout ça ?

Ce semestre, comme au précédent, je suivais un cours sur la communication et les médias. Ce semestre, comme au précédent, on a du faire des exposés. La différence, c'est qu'à part un grand thème, on avait le champs libre. Du coup, on a tous choisi ce dont on parlait. Et la façon dont on en parlait.

Quelque chose m'a marquée. Dans tous les exposés, ou presque : la place de la femme. C'est là qu'on s'aperçoit que les clichés ont la vie dure. Même chez les jeunes. Même involontairement. Même si on pense être ouvert d'esprit.


J'ai retrouvé ça quand on a parlé d'internet. Et plus particulièrement des risques d'internet. Ce qui m'a dérangée ? Une image. Je vous dresse le tableau : d'un côté de l'image, une femme devant un ordinateur portable tout mignon, sur un balcon avec une vue panoramique sur un centre ville. Classe, cheveux longs mais attachés, mince, une robe pas trop courte mais pas trop longue non plus, des talons, un peu de rouge à lèvre et des cœurs plein les yeux. De l'autre côté, un mec dans une chambre, sans fenêtre, devant un ordinateur fixe. Une crête sur la tête et, aux murs, des posters sur lesquels se devinent des formes de femmes nues. Je vous laisse deviner qui est le méchant de l'histoire.

C'était tellement caricatural. Je suis peut-être dans une situation particulière, c'est vrai. J'ai moins de tabous que d'autres. Mais merde quoi. À part diffuser encore plus des stéréotypes, ça sert à quoi ce genre de campagne ? Un mec avec une crête, voire des tatouages et, comble de l'horreur, des piercings, c'est ça le mal incarné ? Quelqu'un qui apprécie les photos érotiques ou pornographiques est forcément un prédateur ? Une femme ça implique forcément le combo cheveux longs + robe + talon + recherche du prince charmant ? Si c'est le cas, autant vous dire que je suis dans la merde.


J'ai retrouvé ça quand on a parlé du cinéma. Quand elles ont listé les différents styles de films. Et à qui ils s'adressaient. Au delà du fait que c'était très superficiel et assez erroné sur le fond (3 ans d'études de cinéma, ça laisse des traces), je crois qu'elles ont foncé tête baissée dans tous les clichés. Les films d'actions ? C'est pour les hommes. Les thriller aussi. Et les films d'auteurs. Les femmes ? Quelques comédies. Mais pas trop dur à comprendre surtout hein, on ne sait jamais. Et les histoires d'amour. Ah, les histoires d'amour ...

Alors oui, ok, ce genre de films s'adresse plutôt aux femmes. Ils sont tournés, produits, marketés pour ça. Mais de là à dire que les femmes s'y retrouvent parce que c'est ce qu'elles cherchent. Toutes. Même inconsciemment. Ça m'a gênée. Toutes les femmes ne cherchent pas le prince charmant. Toutes les femmes ne s'imaginent pas avec un pavillon de banlieue, des gosses et un labrador dès qu'elles croisent le regard de quelqu'un. Je vais prendre mon exemple, mais c'est le seul que j'ai sous la main, là, maintenant. Je suis incapable de me projeter plus de quelques semaines en avant. Je prends les choses comme elles viennent. Si ça se passe bien, tant mieux. Si ça se passe mal, tant pis. Et j'ai la prétention de penser que je ne suis pas la seule. À l'inverse, des mecs à la recherche du grand amour, j'en connais. Qui y croient. S'attachent. Se voient déjà des années plus tard, la bague au doigt. Est-ce que ça fait d'eux de faux hommes ? Est-ce que ce sont des femmes refoulées ? C'est un peu ce que ce genre de raisonnement laisse penser. À tort.

J'ai retrouvé ça quand on a parlé de la publicité. Mais c'était la première fois. La première fois depuis le début du semestre que quelqu'un intègre dans son exposé les différences entres hommes et femmes. Comment ils sont ciblés, traités. C'est la première fois que le mot stéréotype apparait. La première fois que quelqu'un développe une opinion critique. Prend du recul. Et ne répète pas bêtement les clichés qu'on lui sert sur un plateau d'argent au quotidien. C'était maladroit. Trop court pour aller au fond des choses. Pas toujours très bien documenté. Mais ça avait l'avantage d'être là. D'exister.


J'en ai un peu parlé autour de moi. Vite fait. Très vite fait. Je sais que si je donne mon avis comme ça, entier, ça ne passera pas. Si j'exprime mes envies. Mes désirs. Ma vision des choses. Ce qui me dérange. J'ai survolé ça du coup. Mais j'en ai parlé. Personne n'avait relevé. Personne trouvait ça anormal. Personne n'avait vraiment de point de vue à ce sujet. Je me dis que définitivement, on n'en parle pas assez de tout ça.


J'en profite pour vous glisser quelques liens en rapport du coup :

Stéréopub, un blog qui s'attaque justement à cette notion de stéréotypes dans la pub. Pour mieux la comprendre. En saisir les enjeux. Les conséquences. Je vous encourage à faire le petit jeu qui va avec. Ça permet de se rendre compte que même si c'est un vrai problème, ce n'est pas si simple, et que ça divise les avis.

Un article à lire du côté de chez MadmoiZelle. Parce qu'on n'est pas les seules à supporter ces stéréotypes au quotidien. Les "sois un homme" et autres injonctions du genre sont loin d'être innocentes. Y a moyen que le documentaire en question soit intéressant. Je vous dirai ça.

Les poses de Miranda Kerr pour GQ reprise par un homme, vous en avez sûrement entendu parlé. Je ne sais pas si vous avez pris le temps de lire les commentaires par contre. Ça change d'un site à l'autre, c'est sûr. Mais il y a un tel déferlement de haine autour. Dans tous les sens. C'est assez hallucinant de voir les réactions que ça peut provoquer. Ça prête à réfléchir.


Bisous.

mardi 15 avril 2014

Cyber bondage #2

J'ai l'impression de ne pas avoir de vie en ce moment. De bosser. Bosser. Bosser. Manger parfois. Dormir aussi. Et bosser, encore. En attendant vendredi soir (période de partiels qui se termine, ça se fête !) et des jours plus calmes pour écrire de nouvelles choses par ici, je vous proposer une petite balade sur internet. Commençons par mettre de la musique.

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Voila, vous me suivez ? C'est parti.
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♠ Je ne sais pas ce qu'ils prennent chez Marcel, mais ça a l'air pas mal du tout. Le résultat ? Une websérie pour Oasis plutôt fun. Et Youpomm. J'adhère.
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♠ Impatients de voir la suite de Game of Thrones ? Pas encore eu le temps de voir les épisodes ? Vous ne suivez pas la série et vous vous en foutez ? Peu importe la réponse : ce sont toutes de bonnes raisons pour découvrir Game Of Boobs (lancé par Pornostagram d'ailleurs). 7/10 pour ma part. Va falloir que je m'entraîne un peu. Ça me donnera l'occasion pour regarder GoT. Et des seins.
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♠ Le porno féministe, c'est quoi exactement ? Ovidie en parle juste ici. C'est assez intéressant. Ça permet de l'aborder comme il faut. D'éviter les clichés. De savoir de quoi il est vraiment question.
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♠ J'ai un peu menti. Entre deux séances de révisions, j'ai du temps pour moi. Pas beaucoup c'est vrai. Suffisamment pour faire quelques nouvelles photos et les poster par ici. Et mettre un peu à jour mon Tumblr. Y ajouter de nouvelles découvertes qui font plaisir aux yeux. Je passe aussi sur Twitter. Même si je n'ai pas encore pris tout à fait mes marques là bas. Que je n'ai pas le tweet instantané. J'y travaille.
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Et ... voila. Ce sera tout pour aujourd'hui. Pas le temps de me perdre davantage dans les méandres d'internet. Hâte d'en avoir terminé avec cette semaine. De prendre un peu de temps pour moi. Faire de nouvelles photos. Reprendre ce blog en main. Me faire plaisir aussi. Ça bouillonne en moi. Envie de lâcher prise. D'évacuer cette tension. De m'amuser. Quoi de mieux que le sexe pour ça ?
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Sur ces belles paroles, je retourne à mes fiches.
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Bisous.
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dimanche 6 avril 2014

Paradoxalement votre.

Il paraît que c'est toujours bien, un peu de mystère. De complexité. De surprises. Que quand c'est trop simple, ça n'a aucun intérêt. Il paraît. Ce n'est pas faux d'ailleurs. J'aime les gens curieux. Qui osent. Qui s'intéressent. Qui te surprennent. C'est tellement plus enrichissant et intéressant. À vivre pour soi, c'est une autre histoire.


Je suis un paradoxe ambulant. Et parfois, je m'en passerai bien. Sur le plan sexuel par exemple.Je pense être quelqu'un de plutôt libérée. Une fois lancée, j'ose. J'ai assez peu de tabous. Et quand quelque chose me tente, j'essaie. Je n'aime pas la frustration. Oh, bien sûr, jouer, titiller, suggérer, ça m'amuse. Ça m'excite même. Mais étouffer ses désirs, ses idées, par peur de paraître facile ou je ne sais quoi, je ne sais pas faire. Ça en a surpris plus d'un d'ailleurs il paraît. Même en me connaissant bien avant, en tant qu'amie. Une surprise plutôt positive d'après eux. Tant mieux.

Dans ces moments, je n'ai aucun problème avec mon corps. Me montrer nue ne me dérange pas. Entièrement. Crument. Sexualiser chaque centimètre de ma peau. Chacune de mes attitudes. Les lumières allumées. Dans une rue déserte. Dans un car blindé en profitant du sommeil des autres. J'assume, j'ose et je n'en regrette rien.

Mais le reste du temps ... Le reste du temps, c'est une autre histoire. Je suis incapable de me regarder dans un miroir plus de quelques secondes. Incapable de faire la paix avec mon corps. De me rendre compte de l'image exacte que je renvoie. Incapable d'accepter mes défauts. Effrayée aussi. Toujours à me demander ce que les autres pensent en me voyant. Toujours à me cacher. Me replier sous un grand pull. Garder mes jambes enfermées dans un jean. M'effacer. Quand on rajoute à ça une timidité presque maladive, c'est le combo gagnant. Oh, bien sûr, je lutte. Je lutte contre tout ça. J'avance doucement. Surtout sur la timidité. Pas pour aller contre ma nature, juste pour arriver à faire ce dont j'ai envie. Arrêter de me poser toujours des dizaines de questions avant de me lancer. Mais ce n'est jamais facile. Et ça peut en surprendre plus d'un je pense. Ceux qui ont atterri sur ce blog via mes photos pornostagram par exemple.

Ce n'est pas facile, vous savez. Cette dualité. Ce paradoxe. Surtout quand une partie de nous aime jouer. L'aventure. La surprise. Quand la seule chose qui contrôle cette partie de nous semble être l'envie de se faire plaisir. Parce qu'on sait que la vie est bien trop courte. Que tout peut basculer n'importe quand. Et qu'on a envie de vivre comme on en a envie. D'oser. Ce n'est pas toujours évident d'être tiraillée comme ça. De se dire d'un côté qu'on a envie de se lâcher. De fantasmer sur une proposition. D'avoir envie d'y aller l'esprit léger, de prendre son pied. De passer un bon moment entre adultes consentants, sans conséquences. Juste se faire plaisir, prendre du plaisir, en donner. Putain. Ça donne envie. Si seulement ... Si seulement il n'y avait pas cette autre facette. Qui me bouffe. Qui me fait douter. Hésiter. Qui semble me souffler à l'oreille que je n'en aurai pas le courage. Que je n'y aurai pas ma place. Cette sorte de haine envers moi-même qui me dit qu'on ne joue pas dans la même catégorie. Que je vais décevoir. Ah bordel. Je m'en passerai bien.

Ce n'est pas toujours facile de se situer. De se trouver. Surtout quand on ne se reconnaît pas dans la plupart des codes pré-établis. Quand on se limite volontairement dans nos discours. Par peur de choquer. De créer un décalage qui met mal à l'aise. Avec les autres, mais aussi avec l'image qu'on leur renvoie. Entendre du slut-shaming à longueur de journée, plus ou moins conscient, ça n'aide pas. Ça ne créé pas vraiment un atmosphère propice à l'honnêteté. Quand vous entendez des mecs qualifier une fille de chienne parce qu'elle est sortie avec deux mecs différents lors de deux soirées, vous vous voyez mal assumer que vous pouvez coucher le premier soir ou avec un parfait inconnu sans problème. Juste parce que vous en avez envie. Et prendre votre pied. Quand le moindre contact trop poussé entre une fille en couple et un mec provoque des commentaires douteux sur sa vertu, qu'on dit que c'est le genre de fille à sucer avec un ton condescendant vous vous voyez mal balancer que vous aussi vous aimez sucer. Vous aimez avoir un sexe en bouche. Donner du plaisir. Ce sentiment de puissance que ça peut donner. Se dire qu'on arrive à mener quelqu'un à l'orgasme avec ses lèvres et sa langue. Sentir le sexe se contracter et le sperme arriver dans votre bouche, sur votre langue. Surtout quand vous pensez renvoyer l'image d'une fille discrète. Pas forcément à l'aise avec elle-même. Un peu effacée.


J'imagine parfois la tête des gens si je leur racontais d'où vient mon sourire. Si je leur disais que j'ai profité d'un creux dans mon emploi du temps pour m'envoyer en l'air. Me faire prendre en levrette au milieu du salon, sans même prendre le temps d'arriver jusqu'à la chambre. Le plaisir que je peux avoir à sentir un sexe se glisser entre mes fesses. À ce qu'on me tire les cheveux, au bon moment. Comment une claque sur mes fesses peut me faire décoller. Quand je vois à quel point je peux être paralysée par moment. Par la peur. Le doute. Un peu de haine envers moi même. Je ne comprends pas. Je m'en passerai bien. Cette dualité, ce paradoxe, va finir par me déchirer littéralement en deux un jour.

En attendant, je vais retourner jeter un coup d’œil aux nouveautés sur Le Tag. Et penser à demain, ou mardi, quand je recevrai mes nouveaux jouets et que je pourrai enfin les tester. J'en ferai probablement un retour en image sur pornostagram d'ailleurs. Histoire d'être encore un peu plus logique et cohérente.

mercredi 2 avril 2014

See You Soon

Manque de temps. D'idées. Fatigue.

Je me suis levée lundi avec plein d'idées en tête pour ici, mais avec tout ce que j'ai à faire en ce moment, une fois rentrée et devant mon clavier, impossible de sortir un truc.

Probablement un nouvel article avant la fin de la semaine. Je me rattraperai pendant celle à venir sinon.

A très vite.

samedi 29 mars 2014

Time Square

Aujourd'hui, je bossais. Enfin, je devais bosser. Comme je suis quelqu'un de moderne, je travaille sur mon ordinateur. Autrement dit, j'ai passé la moitié de ma journée à glander sur internet. En grande partie sur Pornostagram d'ailleurs. Sur un site de lingerie aussi. Et sur quelques sexshops en ligne. À la fin il n'y avait plus qu'un mot dans ma tête : sexe. À un point assez obsédant. Vous voyez les immenses enseignes lumineuses ou publicités qui clignotent ? C'était sensiblement le même délire dans ma tête. Un genre de Time Square du cul.


Évidemment. Merci hein. MERCI.

J'essaie de me sortir un peu ça de la tête, et on me balance Hôtel California suivit de deux beaux gosses tatoués à la télé pendant que j'écris ça. Soit une des chansons qui figure sur ma liste de chansons qui donnent envie de faire l'amour toute la nuit, suivie du genre de mec qui me rend, hum, moite on va dire. Deux en plus. Combo breaker : on rajoute le fantasme du threesome avec.

Enfin bref. Au moins, mon après-midi a été plutôt fructueuse. Pas pour le boulot. Mais je suis tombée sur un paquet de trucs sympas. Et d'autres moins.


Un blog déjà. Bon, évidemment, il est en pause depuis décembre. Faut que je le découvre maintenant qu'il n'est plus mis à jour. Mais il vaut quand même le détour. C'est ici que ça se passe, chez La Preuve Par Moi. J'aime la façon d'écrire. Et puis je m'y retrouve assez, surtout dans cet article (spoiler : ça parle de faciale). Que j'avais commenté d'ailleurs, mais manifestement POUF ça a disparu. Ou alors c'est en attente de validation. Coup de cœur pour cette réplique, dans l'article sur la Bad Girl. Il FAUT que je trouve l'occasion de la replacer.

- Tu sais, c’est pas un stratagème de séduction. Je ne veux juste pas te voir.
- Samedi ?
- Je dine avec mes parents.
- Je ne veux pas diner avec toi.
- Je baise avec mes parents.
- Je ne veux pas bai… QUOI ?

J'ai vu la nouvelle vidéo de Rémi Gaillard sinon. Elle m'a limite donné envie de gerber. Sérieusement. Et pourtant je pense être plutôt portée sur le cul. Je n'ai rien contre le sexe. Encore moins contre le sexe en extérieur (si vous n'avez jamais eu l'occasion de tenter : foncez). Je n'ai rien contre le fait de sexualiser son corps. Je pense que mes photos sur Pornostagram peuvent en témoigner. Je voue un profond mépris à ceux qui banalisent et encourage la culture du viol en revanche. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on doit pouvoir choisir quand on veut sexualiser son corps. Et avec qui on veut avoir des rapports. Même s'il ne s'agit ici que d'illusions d'optique. Une nana penchée, en train de faire ses courses, n'attend pas qu'un mec vienne la prendre en levrette. Je le prendrai très mal personnellement. Et pourtant une bonne levrette claquée comme on dit, c'est sûrement un des trucs qui me fait décoller le plus vite. Mais voila, j'estime avoir le droit de choisir le contexte, et la personne. Je trouve que ce genre de vidéo laisse penser que les femmes n'attendent que ça. À n'importe quel moment. Même si elles ne le disent pas. Que c'est normal de voir leur corps uniquement comme un objet sexuel potentiel alors qu'elles sont juste en train de lire, assise ou je ne sais quoi. Et que c'est marrant de le faire. Ce n'est pas le cas. Et la culture du viol est bien assez présente et bien trop souvent tue, elle n'a pas besoin de ça. Pas de lien pour la vidéo pour le coup. Pas envie d'en faire la pub. Et puis, si vous voulez la voir, elle n'est pas franchement dure à trouver.

Bref. Revenons-en à des trucs plus sympas : la lingerie et les sex-toys.

J'ai une passion pour les deux. Le seul problème c'est que ma carte bleue ne semble pas partager cet amour. Bon, je la comprends un peu. Être étudiante et aimer la lingerie fine, les sex-toys de compèt, ça semble assez peu compatible. J'ai envie de craquer quand même. Mais il faut pas. Mais j'en ai envie. Mais il faut pas. Mais ...

Comment ne pas céder devant ce genre de modèle aussi ? En voyant le prix et son relevé de comptes, ok.


(Pro-tip : le nœud se resserre, pour alterner entre téton caché et téton saillant. Elle est pas belle la vie ?)

J'ai découvert un nouveau sex-shop via son site aussi. Passage du désir. Oui, je vis dans une grotte parfois. J'ai bien aimé le site. Mention spéciale pour le lien Mon boss revient sur la page d'accueil, qui renvoie sur Google et un traitement de texte bidon. Je ne sais pas si ça fait vraiment illusion, mais ça m'a faite sourire. C'est le principal.

Ceux qui me suivent un peu sur Pornostagram savent que j'ai déjà deux jouets. Mais bon. Autant le plug est sympa, même si c'est tout ce qu'il y a de plus simple, autant l'autre est bof. Petit. Pas agréable. Heureusement qu'il était offert. Je ne suis pas résignée pour autant : il y a tellement de choses qui me tentent.
Un œuf vibrant, et la télécommande qui va avec. Ça doit être fun dans certaines situations. Genre en public. Surtout quand on ne contrôle pas.
▽  Des boules de geisha.
△ Le smart wand de Lelo, ou le Fairy. Le premier a l'avantage du design. Le deuxième est surnommé 30 secondes douche comprise. Pas besoin de vous faire de dessin pour vous expliquer l'origine de ce surnom.
▽ Un vrai gode. Gros. Tout simple, pas de vibration ou quoi. Plutôt réaliste (au niveau taille, texture, la couleur je m'en tamponne l'oreille avec une babouche).
△ Un plug de chez Rosebud. Ils sont beaux. Je les veux tous. Pas en même temps peut-être. Mais tous. Pourquoi pas un tailbud en prime. Ça peut être fun.

Bref. Je retourne chercher du boulot pour cet été. Je me connais. Je sais que je vais finir par craquer.

En prime, c'est toujours le Time Square du cul dans ma tête.

Cette soirée va être longue.

Je vous laisse avec de quoi en passer une bonne, de soirée : des boobs et de l'alcool.

Bisous tout plein.